Fille ou garçon: pourquoi choisir?

7 avril 2015

Fille ou garçon: pourquoi choisir?

J’ai toujours apprécié les progrès de la science, mais parfois je dois avouer que certains d’entre eux apportent plus de mal que de bien. Je parle en particulier de celui qui permet de déterminer le sexe du bébé qui va naître.

Source : www.bebenews.org
Source : www.bebenews.org

Bien qu’à la base, les futurs parents utilisaient cette information pour mieux se préparer, dernièrement ils l’utilisent pour se faire avorter si le sexe de leur futur enfant ne leur convenait pas. Je trouve cela scandaleux, et je pense qu’il devait être illégal de le faire.

Premièrement, je trouve qu’il est très égoïste de la part de personnes qui espèrent devenir parents de ne vouloir qu’un fils. Une partie de moi qui est féministe est scandalisée. Qu’est-ce qu’un fils a de mieux à offrir qu’une fille ? A l’époque où nous vivons, les deux ont les mêmes droits, ou presque. Les femmes actuelles n’ont plus besoin qu’un homme veuille bien les épouser pour qu’elles puissent subvenir à leurs besoins matériels et autres.

Source: www.cftcgroupama.fr
Source: www.cftcgroupama.fr

 

Ensuite, étant donné qu’il y a actuellement 100.96 hommes pour 100 femmes en moyenne. Ceci ne joue absolument pas en notre faveur, surtout dans la lutte de l’égalité des genres.

Dans un pays comme la Chine où les naissances sont règlementées, je comprends les motivations des parents même si je n’approuve pas. Mais dans des pays européens ou américains où à ma connaissance aucune loi ne limite le nombre d’enfants qu’une famille peut avoir, une telle décision me dépasse complètement.

Source : www.theafronews.com
Source : www.theafronews.com

Enfin, par conviction personnelle, je trouve les avortements sans autre raison déjà assez choquants. A mon avis, l’on doit assumer les conséquences de ses actes. Donc, quand on n’est pas prêt on n’ « agit » pas ou bien on fait en sorte qu’il n’y ait pas de conséquences. Mais qu’est ce que j’en sais, peut être qu’on perd la tête dans le feu de l’action et qu’on est incapable de réfléchir.

Fort heureusement, certains États commencent à prendre des mesures pour éviter ce type d’avortement. En Suisse par exemple, le conseil fédéral interdit d’effectuer des analyses dans le but de découvrir le sexe du fœtus avant la 12ème semaine. Cette semaine constitue la limite légale pour un avortement. Malheureusement, ce genre de mesure n’est possible qu’à l’intérieur du territoire, et les gens peuvent effectuer le test dans un laboratoire étranger, qui n’est pas soumis aux mêmes règlementations.

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Commentaires

mandanye
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olalala c'est méchant ça